10 janvier 2012: Compte à rebours
À un peu moins de cent jours des élections présidentielles, l'humoriste Stéphane Guillon rapporte sur son site, photos à l'appui, cette anecdote reprise par Libération. Reçu le 19 décembre 2011 dans l’émission de TV5 Monde, "l’Invité", pour la promotion du DVD de son spectacle Liberté (très) surveillée, il avait laissé, selon la coutume, un paraphe sur le mur de la loge. Au-dessus de l’horloge il avait écrit: «Combien d’heures encore sous Nicolas Sarkozy ?» Le lendemain, une feuille de papier masquait la dédicace. Jour après jour, des plaisantins l’arrachaient. Depuis, l’horloge aurait été remontée pour dissimuler la question d'actualité.
En juin 2010, Stéphane Guillon avait été licencié de France Inter, où il animait, avant le journal de 8h, trois jours par semaine, une rubrique impertinente, très suivie, mais jugée insultante par la direction. Le 28 janvier 2011, la radio publique était condamnée par le conseil de prud'hommes de Paris pour avoir licencié l'humoriste "sans causes réelles ni sérieuses" à lui verser 212.011,55€ d'indemnités.